Un petite blessure qui a besoin de soin! [Pv Mikaël S. Collins]

Un petite blessure qui a besoin de soin! [Pv Mikaël S. Collins]

Jenni est une fille assez maladroite dans la vie. Pendant un cours de chant, elle a trébuché dans un banc. Le résultat: la jeune monitrice par terre autour des campeurs. Tout le monde a bien rit. Pas trop orgueilleuse, la brunette a sourit et finit son cours sans autre incident. Quand son cours fut fini, elle ramassa ses choses pour laisser la place à un autre moniteur. Elle trouvait que sa cheville lui fessait mal. Elle décida de rendre une visite à l'infirmière du camp. Elle se rendit à l'infirmerie. La salle d'attente aussi minuscule qu'une placard était vide. Elle appuya sur la petite sonnette près du comptoir. Après cinq minutes, elle sonna de nouveau. Après quinze minutes d'attente, la jeune femme tapa du pied sur le sol.

-Coucou! Il y a quelqu'un?

Finalement, une ombre provenant du corridor derrière le comptoir semblait se diriger vers la salle d'attente.

Je ne suis pas arrivé depuis très longtemps au Camp, mais j'ai tout de même réussi à me dégotter un petit boulot qui s'arrange parfaitement en fonction de mes horaires. Puis, je vais me faire un peu d'argent, ce qui est génial, vu le pétrin dans lequel je me suis mis en partant de la maison de mon père. Mais bon ... Je ne pouvais plus supporter de vivre là-bas ! Bref, la journée commence plutôt bien. Réveillé par les oiseaux, je constate que mon chalet est encore vide. Je vais pouvoir en profiter pour jouer un peu de musique dans les jours à venir si ça reste comme ça, car de toute façon, être seul me convient très bien !

Finalement, après mon premier cours de la journée, je vais prendre mon poste à l'infirmerie. Je sens que ça va me plaire ! Quand je suis arrivé, un autre aide-infirmier m'explique ce qu'il y a à savoir, car c'est ma première journée. J'entends sonner, mais l'autre ne semble pas y porter trop d'attention, car il continue de me parler. Une quinzaine de minutes plus tard, il part et me laisse complètement seul et un peu perdu. Ah, la sonnette ! Je me dépêche de rejoindre l'avant quand j’entends une voix. Oups.

- Hum ... Désolé ! C'est ma première journée ... et on m'expliquait un peu tout ... Tu es blessée ?

Je m'approche d'elle en me mordillant la lèvre inférieure, contournant le comptoir. C'est plus dur que je ne le pensais que de cacher ma timidité.

Jenni remarqua que le jeune homme avait l'air gêné. Son visage commençait tranquillement à virer rouge comme une tomate. Elle lui sourit. C'est normal pour une première journée de se faire expliquer ce qu'il faut faire.

-Oui! J'ai fais une grosse chute!

Elle rigola. C'était un accident très bête. La jolie brunette replaça une mèche de ses cheveux.

- Ouin! J'ai trébucher et je me suis cogner la cheville sur un banc dans le local de chant. J'étais en train de donner mon cours. Je me suis laisser emporté. Je ne sais pas si tu serais bon pour vérifier que ce n'est pas très grave?

Pauvre petite Jenifaël. Elle est tellement maladroite. Elle aurait aimer pouvoir se reposer tranquillement dans sa chambre. Malheureusement, sa cheville lui fesait mal et était enflée. Elle se disait que peut-être l'aide-infirmier pourrait faire quelque chose comme une compresse d'eau froide et des médicaments contre la douleur.

Je déteste être du genre timide. Je déteste que mes joues rougissent aussi facilement et surtout ... Je déteste quand les autres le remarquent. Ça me met encore plus mal à l'aise. J'écoute la jeune femme en tentant de lui faire un petit sourire bien que je plisse finalement un peu les yeux pour l'écouter.

- Je vois ... Attends, hum ... Assis toi sur la chaise derrière toi, je vais aller chercher une trousse !

Je lui désigne une chaise avant de faire le tour du comptoir une nouvelle fois et de fouiller dans une armoire avant de trouver une de ses fameuses trousses de premiers soins avec lesquelles je vais probablement beaucoup travaillé cet été. Je reviens finalement près de la brunette et m'accroupis pour me mettre à la hauteur de son pied.

- Ça ne te dérange pas si je ... touche ton pied ?

Je relève les yeux vers elle pour voir sa réaction. Je ne pourrais rien décider sans voir de plus près l'état de sa cheville et je devrais probablement appliquer un bandage pour donner un peu plus de support à sa cheville.

- Et après si tu veux te reposer ici ... On a des lits ou ... je peux toujours te prêter des béquilles ...

Jenifaël se dirige vers la chaise. Elle n'avait pas tant mal que ça. Elle avait une méchante bonne raison pour être ici à l'heure qu'il est. Elle ne voulait pas se perdre dans ses pensées comme elle avait maintenant l'habitude de faire. Si elle est le fait, elle allait repenser à lui...

L'aide-infirmier lui parle. La monitrice l'écoute à moitié. Elle lutte pour ne pas penser à lui. Le jeune homme attend une réponse de sa part. Elle n'a aucune idée de ce qu'il vient de dire.

-Euh! Je ne sais pas! Excuse-moi! Est-ce que tu peux répéter?

Elle réfléchit deux secondes et ne laisse pas le temps au campeur de dire un mot.

-Ah oui! Mon pied! Tu peux le regarder! C'est celui-là.

Elle lui tend son pied qui lui fait mal. Un peu plus et elle allait se faire mettre dehors de l'infirmerie pour cette histoire de pied. C'est ridicule d'être ici en ce moment pour un simple petit accident qui arrive quotidiennement. La petite brunette savait que le garçon qu'elle ne veut pas penser allait être à la réunion des moniteurs. Jeni ne veut pas être en contact avec celui qui lui a fait tant de mal. Elle ne veut pas le revoir ni même lui parler. Elle le fuit. C'est la vrai raison de sa venue à l'infirmerie.

Je m'adresse à la jeune femme, mais elle semble plutôt perdue dans ses pensées et je m'arrête de parler après un petit moment. Je ne vais pas parler dans le vide pendant de longues minutes si elle se fiche complètement de ce que j'ai à dire ... Je me mordille un peu la lèvre avant qu'elle ne sorte de ses pensées et me demande de répéter, tout en s'excusant. Je hoche un peu la tête et alors que je m'apprête à lui re-demander si je peux toucher son pied, elle répond à ma question. Ah bah ... Visiblement, elle m'écoutait ! Elle me tend son pied et je le prend comme je suis à sa hauteur. Je «l’ausculte» un petit instant avant de relever les yeux vers elle avec un petit sourire.

- Je crois qu'il n'y a rien de casser ou quoi ... Je peux te donner un sac de glace, si tu le souhaites ... Et si tu crois que ça empire ... Faudra que tu reviennes me voir ...

Je me redresses pour pouvoir contourner le comptoir à nouveau et fouiller dans un petit congélateur et en sortir un petit sac de glace. Je le tend à l'inconnue par-dessus le comptoir et comme sa chaise n'est pas trop loin du comptoir, elle devrait pouvoir l'attraper sans problème. Je tente aussi de lui adresser un petit sourire, malgré un certain niveau de gêne.